Les arbitres font du zèle
L’arbitrage a toujours été un problème. Cette année, encore plus que d’habitude. Les arbitres n’ont pas de consignes et font du zèle. Ils savent ce qu’ils doivent faire pour être bien vus.
C’est un peu comme quand on a 6 ans et qu’on apporte des fleurs à sa maîtresse. Moi, au mois d’avril, j’apporte toujours un bouquet de muguet à ma maîtresse…
Guy Roux
Bonjour,
Je souhaiterais avoir votre avis sur le point suivant :
L’introduction de la vidéo dans l’arbitrage est critiquée sur la notion de fluidité du jeu qui pourrait s’en trouver diminuée. C’est tout du moins le seul argument que j’ai entendu à ce jour.
A mon avis voici des éléments de réponse :
Il y a confusion : l’introduction de la vidéo n’est pas un substitut de l’arbitrage de terrain mais une aide. En aucun cas l’utilisation de la vidéo ne peut garantir un arbitrage à 100% sans interprétation humaine synonyme d’erreur. Cependant une diminution significative des erreurs d’arbitrages serait une avancée importante. Le football professionnel bénéficie d’une audience mondiale telle, qu’il bénéficie d’une part d’important bénéfices financiers mais aussi de devoir d’exemple.
3 types de fautes d’arbitrage ont été particulièrement identifiées lors de ces matchs du mondial 2006.
-Passage du ballon derrière la ligne de but
-Hors jeu de position
-fautes du type tirage de maillot, chocs volontaires ou non, obstructions volontaires ou non, agressions et simulations … (carton jaune, rouge et penalty)
Il est à remarquer que chacun de ces éléments sont sujet à un arrêt de jeu. Ils ne peuvent en aucun cas être taxés d’incidence sur la fluidité du jeu.
Sur la coupe du monde, il y a, je crois, un trio arbitral sur le terrain (1 arbitre de touche par coté et 1 arbitre de champ) plus un autre arbitre qui a accès, « bien qu’interdit », aux écrans vidéo. Il semble qu’ils soient reliés par radio. Dans ces conditions rien n’empêche l’arbitre de champ de « communiquer » par radio avec les autres arbitres qui ont un angle de vision différent pour peu qu’il en ait reçu la consigne. De plus, certaines fautes pourraient être aggravée en terme de sanction, une fois le match terminé. Il est certain que l’absence d’impunité aurait un rôle dissuasif pour les joueurs et pour les arbitres. Il en résulterait un assainissement certain du milieu footballistique !
Rédigé par: trucnet4 | le 29/06/2006 à 23:31